Bienvenue à Everwilde, le point de rencontres de tous les contes et de toutes les histoires ayant jamais existé… Lieu merveilleux où les personnages de contes et légendes se retrouvent pour poursuivre leur destinée toute tracée, Everwilde s’est dressée il y a bien des années, terre créée par les frères Grimm afin d’y accueillir les personnages et de s’assurer que les histoires ne cessent d’exister. Afin de s’assurer que le monde merveilleux et ses convives puissent exister sans problèmes, un puissant artéfact a germé de ces histoires : le Livre des légendes et contes se devait d’assurer la continuité de ce qui était inscrit en son sein. Il s’assurait ainsi que les évènements clefs des contes ne soient détournés, mais c’était bien avant que certains ne commencent à nier leur destinée.

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Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyEverwilde :: Quartier du Bien :: Bois Dormant :: Puits des Merveilles
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# Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyJeu 21 Sep - 13:40

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Cours cours cours. Vole vole vole. Mets de la distance entre lui et toi.

Rhapsody avait été chanceux, toute chose considérée. Il avait après tout pu fuir ceux qui le gardaient en captivité, profitant de l’arrivée d’une nouvelle distraction, attraction. Il avait même trouvé le portail qui menait à Everwilde, on ne sait trop par quel éclat de chance. Peut-être que le puit savait, tout simplement, qu’il était temps pour lui de revenir ici. Comme il avait eu trop peur qu’on remarque sa disparition et qu’on parte à sa recherche, Rhapsody n’avait pas non plus pu passer par sa famille, comme c’était un gros détour, et ça formait une boule très solide dans son estomac de savoir qu’ils ne sauront pas ce qui s’est passé, de penser qu’il a perdu le droit de les voir. Exil. Il est en exil, et il le sait parce que c’est comme ça que son conte va, tout simplement. Il ne lui est même pas venu à l’idée de rester, d’aller contre sa destiné. Et puis – il ne voulait pas mettre sa famille et ses amis en danger, alors ça lui avait semblé la seule solution.

Donc le voilà qui débarque à l’orée du Bois Dormant, yeux hagards et fatigués, l’air terriblement blasé comme à l’habitude quand bien même ses larmes avaient creusé des sillons sur ses joues. Il était arrivé en catastrophe et puis le puit s’était refermé et était disparu derrière lui. Là, vautré sur le sol, il eu d’abord le réflexe de se recroqueviller sur son propre corps, mais la vérité c’était que c’était le même corps qui le dégoutait et le rendait inconfortable dans sa peau, alors il arrêta bien vite. Parce que le contact avec lui-même était comme un abrasif. Et sa peau, elle, porte les marques de sa servitude; des bandes rouges et irritées sur ses poignets et ses chevilles, faites par les rubans qui le maintenait captif et des marques longues et griffues sur son cou qui se croisaient en x.

Il est habillé de vêtements de soie fins et riches, des tons de rouge et dorés qui ne semblent pas le mettre à l’aise. Il porte également de nombreux bijoux, et là, assis dans l’herbe, le voilà qui les arrache un à un; les boucles d’oreille et les colliers, les bagues et les broches, tout y passe pour se retrouver dans une pile au sol. Son réflexe serait de tout abandonner là, si ce n’était du fait qu’il ne savait pas comment il allait survivre ici, et que les bijoux rapporteraient probablement gros, de quoi lui assurer un départ. Mais au moins il ne les porte plus, leur poids n’est pas ressenti comme autant de souillures sur son âme.

Et puis, surprise, il entend ta voix. « Dolo- » il s’interrompt à mi-chemin, sa main se posant devant sa gorge et, pendant se bref instant, l’angle de sa main et de ses ongles s’alignait parfaitement avec les blessures encourues. Faites de ses mains comme s’il avait tenté d’arracher ses cordes vocales, Rhapsody n’en pouvait plus d’entendre le son de sa voix chantante, parce qu'elle était quelque chose qu’il aimait. Son regard se pose sur ta personne, aussi vide d’émotion qu’à l’habitude, et pourtant il apparait évident qu’il est en détresse. Si ce n'est de ses blessures ou de ses larmes, alors ce sera par son teint blême et les cernes sous ses yeux. En tout cas il est tourné vers toi- toi… et la personne qui t’accompagnes.

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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodySam 30 Sep - 8:41
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dolorosa et ses longs cheveux platines qui s’emmêlent dans tout ce qui passe à leur portés tentacules un peu sèches [complètement desséchés] les chaînes de sa ceinture celle à son coup les boucles à ses oreilles et les branches des arbres et sa patiente comme une plaie mal guérie dont on gratte encore et toujours la croûte et qui perle son sang rouge sous l’éclat de la lune et

- C’était vraiment ça le plan ?

mon dieu qu’est-ce qu’elle avait fait pour qu’on lui sorte le jeu de “i know a place” et qui elle était pour suivre un date la nuit dans un lieu qu’elle connaissait à peine de jour et sans vraiment personne pour savoir avec qui elle était sauf peut-être la compagnie téléphonique à qui la police devrait demander l’accès à ses messages quand on retrouverait son corps.
Est-ce qu’elle voulait mourir ? peut-être un peu. Pour la blague.

qu’on se mette d’accord le problème n’était pas de suivre un potentiel tueur en série rencontré sur tinder à l’orée du bois au milieu de la nuit en talon dans lesquels elle ne pouvait pas courir et dans une tenue de toute manière trop serrée pour qu’elle s’y essaie et avec une coloc qui n’était même pas à la maison pour s’inquiéter qu’elle ne rentre pas - et qui ne s’inquiéterait probablement pas de toute manière, parce que sa seule réaction à se faire dire qu’on avait retrouvé son corps dans une poubelle ç’aurait sûrement été de commenter sur son      manque de classe.

Non.
Honnêtement elle avait confessé pire.

le problème c’est qu’on la faisait marcher et même si le terrain avait été le plus tendre sur ses jambes fatiguées sa dernière sieste remontait à plus de six heure avant et le misérable corps que dieu lui avait donné déjà qu’elle avait eu à le faire retoucher le customiser le repeindre n’était pas tout-terrain.

Qu’il me tue maintenant qu’on en finisse c’était ce que pensait toute femme rationnelle à son premier date avec un inconnu.

lui s’émerveillait sur la nature et la flore aveugle au poids du monde réparti entre ses jambes et son dos et ça lui apprendrait à sortir avec des biologistes elle aurait dû savoir que la seconde où on sortait des plaques tectoniques il n’y avait que des gens bizarre et elle n’aurait rien en commun avec cette espèce    elle aurait mieux fait de trouver un stripper au moins ils auraient eu des sujets de conversations en commun.

mon elle ne voulait pas savoir de quelle sorte de bouleau il s’agissait ça n’était pas un résidu sédimentaire et si ça n’était pas pour qu’on la prenne dessus.

(peut-être aussi elle pourrait s’essayer les géologues la prochaine fois il y avait moyens que leurs intérêts se croisent)

ah.

il faut croire qu’ils s’étaient compris au sujet de l’arbre.
ou alors c’était son    fuck me now sinon je me barre qui avait su triompher de l’esprit embrumé de verdures pour atteindre les neurones que la nature avait dédiée au quatre F [fighting fleeing feeding and matting] plutôt qu’au noms latins d’espèce dont elle n’avait rien à foutre.

il y a plus agréable qu’une clairière et le dos contre un arbre l’écorce qui vous érafle et le regard des écureuils mécontents quand on s’embrasse et murmure et retire une veste et attend je t’aide et les corps qui se réchauffent mais honnêtement sa haine de la nature bien vite étouffée n’arrivant pas à la cheville de l’inconfort d’avoir à se replier dans une voiture juste pour se niquer le cou à donner la plus misérables des pipes et tout dans l’exercice suant du honteux et du ridicule jusqu’au moindre craquement de vos articulation      mais c’était un grand moment d’humilité pour se rappeler que Dieu vous a fait faire 1m86 pour une raison et très certainement pas celle-là.

si on lui demande il ne se passait pas grand chose et l’autre prenait les choses lentement comme si il ne lui avait pas déjà fait perdre assez de temps et rien dans leur échange n’avait fait naître le genre de passion qui vous amène à vous perdre dans l’instant alors

alors elle avait entendu le bruit et - ta gueule oui non je sais c’est une forêt c’est normal que ça fasse du bruit mais attends je crois ? et pas que ça la gêne d’être prise en flag ce serait sûrement pas la première fois mais pour l’amour du ciel si déjà on est pas dans le mood est-ce que l’univers pourrait arrêter de vous envoyer des raisons de ne pas faire quelque chose qui vous semble déjà une mauvaise idée ? elle avait pris sa décision et comptait bien la pousser jusqu’au bout.

Pourtant surpise.

si il y avait bien une chose à laquelle on ne s’attendait
c’état qu’on articule son prénom qu’on reconnaisse sa voix l’écho de ses mots et la silhouette qui se détachait un moment la laissant de marbre cherchant quelque part dans la tendresse de la glaise la terre meuble des souvenirs la trace de qui c’était qui ça avait pu être et

- Rhapsody ? surprise parce qu’un instant elle était prête à ce qu’on lui dise non c’est quelqu’un d’autre. Fuck. Merde. Attends. entrecoupés des vêtements qu’elle essayait de remettre ou retirer dépendamment de ce qui serait le plus simple. Une seconde.

tant bien que mal et se détachant de - c’était quoi son nom déjà ? et c’était pas la première fois qu’elle l’oubliait mais les fois précédentes elle avait pu discrètement vérifier sur son téléphone - lui pour se rapprocher de l’autre et discerner mieux dans la pénombre la forme qui avait été si familière dans son adolescente et maintenant si étrangère et quand est-ce qu’ils s’étaient vu la dernière fois et qu’est-ce qu’il portrait qu’est-ce qu’il était advenu de lui et

et ces situations n’était pas supposée arriver à elle, elles étaient pour ceux qui avait les mots. Elle elle pouvait juste.

- Oh.

et sans vraiment savoir quoi dire de plus et sans se rappeler sur quelle note ils avaient bien pu se quitter la dernière fois qu’ils s’étaient vu et

d’accord bien joué le ciel peut-être qu’elle pouvait ne pas suivre une mauvaise idée à son terme.

dolo doesnt do something stupid challenge /// je vais peut-être changer de style et je m'excuse d'avance c'est figuring out comment je la joue o'clock aaa
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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodySam 30 Sep - 9:44

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Rhapsody est un être de peu de mots, c'est vrai. Il est habitué que ce soit les autres qui mènent la conversation, pas lui, mais ce soir il est bouleversé. Alors il ne s’offusque même pas une seule seconde de ton petit oh de rien, pas plus qu’il ne s’offusque du temps que tu as pris pour te rhabiller. Et va pas croire – il voit surprenamment bien de nuit, surtout avec la lumière des astres (autant de visages tournés vers ton péché, Dolorosa), qu’il n’a pas vu un bout de peau (ou deux), et aussitôt ses yeux se sont dirigés sur ton sauf là, un léger haut-le-cœur qui le prend alors que dans sa tête ce sont les images de sa propre peau mise à nu qui le hante. Il voit l’homme qui est avec toi et sa vision se trouble. Son cœur s’accélère à grande vitesse et dans sa tête il se demande si tout va bien, si ce qui arrive est normal, s’il devrait s’en mêler. Ironie, parce que Rhapsodie a du mal à composer avec tout le mal qu’on lui a fait subir, à ne pas y voir des traces d’amour peu importe combien c’était égoïste et violent, mais toi? Pour toi, il peut voir tout le mal que les hommes (humains) peuvent faire aux autres. Son esprit d’oiseau ne peut pas concevoir qu’on vienne jusqu’ici pour baiser en paix, lui qui a l’habitude des pièces savamment décorées juste pour une telle opportunité, et ainsi il imagine le pire.

Mais non; l’autre gusse se tient là, les bras ballants (au lieu de remettre son haut, il n’a pas trop l'air de comprendre que le moment est passé). De trop -il est de trop. Rhapso ne le regarde pas, mais sa présence le fait trembler comme une feuille, sans même qu’il réalise que c’est parce que sa tête lui raconte des et si, quand bien même son cœur lui, lui disait que tout ce qui lui était arrivé était quelque chose qu’il méritait. Après tout, s’il ne le méritait pas, l’histoire n’irait pas ainsi, n'est-ce pas? Il lève vers toi ses grands yeux sombres où perlent puis coulent des larmes qu’il ne fait même pas mine de retenir. « Dolo? » répète-t-il, ce qui lui donne un petit air incertain, quand bien même il est certain de t’avoir reconnue. Mais la vérité c'est que t’as changé, comme lui; t’es devenue plus femme que tu l’étais dans son souvenir, en tout cas. Rhapsody ne sait même pas ce qu’il te veut, ce qu’il attend de toi; vous vous regardez pendant un moment trop long, trop malaisant de silence, avec lui qui pleure et qui sanglote, l’autre derrière qui réalise que c’est mort (trop lentement), et toi qui ne dit rien. Tout ce qu'il sait, c’est qu’il n’est pas mécontent que tu sois là. Il n’est pas mécontent de ne pas être seul, lui qui n’avait aucun plan au-delà de « partir ».

Mains maintenant qu’il était arrivé à Everwilde – que faire? « Dolo » qu’il répète, peut-être pour la cinq, sixième fois. « Je suis- j’ai- » il cherche ses mots, qui ne lui viennent pas naturellement. Quel gâchis, vraiment, que toute cette situation. Et puis il se fend d’un rire, arrache la dernière boucle d’oreille qui l’encombre : « J’suis de retour » même lui pouvait réaliser le pathétisme de la situation. Et pour une fois dans sa vie, les mots se mettent à couler librement d’entre ses lèvres, un peu trop rapidement, certes, mais avec une diction claire. « J’ai été banni. J’ai accompli ma prophétie » et un autre bouillon de sanglot; « j’ai fait ce qu’il fallait, alors pourquoi est-ce que je me sens aussi mal? » oh – pauvre petite tête, tout ça c’était beaucoup de philosophie. Parce qu’il est possible de faire ce qu’on croit être bien, mais que ça ne nous fasse pas nous sentir bien, tout simplement. Mais notre oiseau chantant avait cru pouvoir assumer sa destinée bienheureuse toute entière, et que la vie avait décidé d’en profiter.

Et puis ses mots deviennent moins clairs; il retire ses draperies jusqu’à ne plus porter qu’un pantalon et un haut sans manche, un peu moulant – le reste en tapon devant lui, à tes pieds. Une question flottait dans l’air et dans ses pensées :

Et maintenant… quoi?

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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyMer 11 Oct - 7:41
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dolorosa ça n’est pas exactement les lumières qui s’allument et le moteur qui démarre au quart de tour quand les situations sortent de l’ordinaire ou surprennent trop et tu es encore là presque habillée convenablement comme si c’était là quelque chose qui te tenait à coeur - et que la personne qui n’a jamais vu une pointe d’un de tes seins te jette la première pierre - mais tout de même il y a quelque chose de presque gênant à être devant quelqu’un qui te connaissait plus petite et -

et vraiment votre honneur elle ne sait plus à quand date la dernière fois qu’elle l’a vu et c’est confus et est-ce qu’ils se sont revu depuis qu’il a gradué et peut-être mais pas sûre et qui peut dire et certainement pas elle et elle a de toute manière l’habitude de ne pas vraiment cacher que ses souvenirs sont un ruisseau qui s’écoule plus souvent sous la terre qu’à sa surface sans qu’elle ne puisse en retrouver la trace que quand il rejaillit par surprise quelque part et qu’elle peut deviner en connectant ce qui disparaît à ce qui sort qu’il doit y avoir quelque chose là       mais ça n’est pas non plus comme si elle veut dénuder au grand jour tous les bouts qui lui manque et c’est bien plus intime que ce carré de peau qui dépasse

- et lui il n’a pas changé ou peut-être que si ou peut-être beaucoup parce que
le Rhapsody dont elle se souvient c’est une paire d’yeux noir qui se fait qualifier généreusement d’un peu bête pendant qu’elle vous fixe en silence et qu’on ne sait pas si elle voit quelque chose en vous ou ne vous voit pas du tout et là et c’est imprévu (et bien plus encore que de le rencontrer dans les bois alors qu’on embrasse et mords quelqu’un contre l’écorce d’un arbre) mais il parle      et il          pleure ? et ça n’est pas elle qui sait gérer les mots qui sait gérer les larmes elle elle ravale les dernières et crache les premier mais jamais elle les prends en main c’est toujours une affaire pour les autres et.

(derrière il y a ce type et il est paumé et elle ne l’a déjà plus en tête)

et Rhapsody lui enchaîne les mots comme on délit ses chaînes et l’or de celles-ci contre l’écarlate des cicatrices et    pas elle     elle n’est pas celle à qui il devrait dire tout ça     et un instant elle pourrait essayer     elle pourrait dire       ce qu’on lui a appris qu’il fallait dire     de l’importance de la destiné qu’on ne réalise pas sa valeur alors qu’on la réalise mais que toute notre valeur repose sur le fait qu’on la réalise et que les plans du Destin ne sont pas forcément agréable (mais Rhap il devait en avoir un confortable d’autant qu’elle le sache, ou c’est ce qu’on pensait des écrits, ce qu’on interprétait, mais les interprétations elles sont toujours si inadéquate inapropriées)

- Ah c’est….. c’est fini, au moins c’est fini ?

elle ne sait pas vraiment quoi donner d’autre et elle ne sait pas plus que non pas vraiment parce que l’histoire n’est pas achevée et il y a encore des choses à faire mais pour ce soir pour maintenant on est là et c’est fini et au milieu d’un peu nul part ce qui fait mal [ce qui a fait mal] oui la douleur elle est en nous mais la source elle est ailleurs et des fois c’est à ça qu’il faut s’accrocher comme un radeau pas vraiment solide une porte qui flotte dans les débris du Titanic jusqu’à ce qu’on puisse passer à autre chose et ça n’est pas vraiment elle qui soit capable de donner le autre chose.

mais est-ce que ça change vraiment quelque chose que ce soit fini quand ça vous a altéré et que [jamais plus jamais] vous n’existerez sans que ça ne soit une part de vous comme une main refermé sur vos os qui vous tient jusqu’à la fin de l’intérieur jusqu’à ce que la mort et que personne ne puisse plus en voir la trace.

raph se débarrasse de ce qui l’encombre et est-ce qu’elle peut vraiment lui dire    qu’elle a fait la même chose avant    qu’elle a jeté tout plein de choses au sol    et que ça ne sera jamais assez que ce qui vous pèse et vous encombre est bien plus mesquin bien mieux caché et peut-être un peu cela soulage mais le sentiment revient le serpent bien lové quelque part dans vos entrailles fait sentir sa présence et

- Ah est-ce que tu veux ? il y a sa veste mais elle ne convient peut-être pas parce que ses vêtements sont fait pour être vu attirer le regard un certain type de regard et ça n’est pas forcément ce qu’il veut       et il y a le hoodie informe de son biologiste qui ne profite même plus d’être entouré d’arbre alors qu’il était tellement prêt à parler des fougères spécifiques qui se développent dans les forêt d’Everwilde et leur travaille de les identifier      qu’elle pointe juste machinalement en disant donne      et un peu gênée un peu sans trop savoir quoi faire (lui n’a pas hésité à l’impérieux à l’impératif il a sursauté et donné sans vraiment trop l’air de savoir pourquoi ou comment il avait fait ça)      elle laisse le choix au rossignol parce que
après tout peut-être que non il n’en veut pas ni du pull de lui l’inconnu ni de sa veste a elle l’ancienne camarade de classe    l’amie peut-être     si il l’a considérait comme telle  (elle ne sait pas comme les gens la lise) ou peut-être que si et elle demeure incertaine     peur de brusqué forcé        mais aussi l’impression que peut-être, il elle ne l’immobilise pas
il va disparaître

elle le toucherait presque si c’était quelque chose qu’elle était à l’aise d’initier mais elle a toujours laissé aux autres la responsabilité du contact quand il est délicat et déjà que d’ordinaire elle y est à hésiter à toucher lentement ce soir encore plus et devant ce visage éploré cette panique évidente elle l’est plus encore.
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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyVen 13 Oct - 17:22

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« Fini… » il murmure, comme considérant ce que tu dis. C'est fini, c’est vrai – ou l’est-ce? Là, maintenant, il s’en est sorti, mais après tout c’est sa destinée ‘y retourner et jamais il n’a même considéré de ne pas y retourner. Parce que sans lui quelqu’un allait mourir et pour lui, c’est impensable de ne rien faire quand on peut aider, quand sa musique peut encore toucher une personne de plus. Mais ça le rendait malade, malade de penser qu’on pourrait le capturer à nouveau, qu’on pourrait marquer à nouveau son corps des sévices qui n’ont jamais étés l’aléas de son histoire. Certains voient des bribes de destiné en signant le livre des contes – mais lui, il n’a rien vu, rien vu de cale. Il se sent malade et son corps tremble violement, et on pourrait croire que c’est le froid qui lui cause cet été, ou alors les larmes, mais il y avait un relent de quelque chose qu’il ne savait pas identifier qui monter en lui tel un puit de rage. Une bribe d’injustice qu’il ne quantifiera pas, pas maintenant et plus jamais non plus.

Il ne te dit pas que ce n’est pas fini – après ce n’est pas ton histoire, tu n'as pas à être mise devant cette réalité, pas ce soir. Lui-même préfère ne pas trop y penser. Alors il hoche faiblement de la tête, conscient que ce n’était qu’une fin temporaire. Ce n’était pas moins une oasis de paix dans quelques années de tumulte. Tu lui proposes ton haut et puis celui de… c'est qui, lui? Rhapsody ne se pose même pas la question, il assume que c’est un petit ami ou quelque chose du genre (oh, qu’il se trompe sans se tromper), et s’il ne souhaite pas avoir ton haut (pardon, ton style vestimentaire c’est effectivement tout l’inverse de ce qui lui ferait du bien, juste là), mais celui, informe et trop grand, de ton biologiste, ça… et comme dans les yeux de Rhapsody il l’a offert gentiment et sans y être forcé (l’oiseau ignore un peu ce que c’est, d’être forcé, quand bien même il a vécut ce qu’il a vécu, parce que quand bien même il ne le voulait pas, sait-il même refuser, garder pour lui ce qui est à lui seul? N’est-ce pas une part de ce qui le hante et le tourmente? ), il n’a donc aucune peine à l’accepter.

Et c’est comme – oh, ce hoodie trop grand, encore chaud de chaleur humaine, c’est comme porter un plaid près du feu. Ça vous enveloppe sans vous étouffer, et directement Rhapsody se sent plus lui. Au fond, c’est sûrement de là que lui vient l’habitude de porter des vêtements trop larges. Juste parce que dans un de ses pires moment, un étranger lui a offert un hoodie tout douillet et que ça l’a calmé, parce qu’avec ce hoodie on ne voyait pas ses marques et on ne pouvait pas voir son corps, et Rhapsody ne prend même pas la peine de retirer ses cheveux de l’intérieur du hoodie. Si les larmes ne se tarissent pas pour autant, continuant de couler sur son visage sans expression, ses grands yeux noirs passent de toi (celle qui lui a donné le morceau de vêtement) et lui (celui qui possédait le vêtement), et puis il dit, d’une voix toute délicate et musicale; « Merci » et, vraiment, n’était-ce pas un bon signe que sa voix retrouve sa mélodie interne?

Il fait mine de se relever puis se retient, ses yeux tombant sur tout ce qu’il avait mis au sol. Rhapsody était tête en l’air, mais pas du genre à faire des déchets et polluer avec; il fini par les fourrer dans la grosse poche ventrale du hoodie, pour s’en débarrasser dès qu’il pourra. Il se lève ensuite, le corps tanguant tout entier comme s’il n’arrivait pas à supporter son propre poids. Son regard se tourne derrière lui, mais le puit a déjà disparu. Ses mains se serrent sur les manches trop longues et il dit d’un voix brisée; « Je veux pas- » souffle qui se perd en un je veux pas y retourner qui ne sera pas articulé de la sorte, amis reste un peu évident vu le contexte. Ce n’était vraiment, vraiment pas son genre d’exprimer ainsi un souhait si égoïste. Il savait qu’il y retournerait, bon gré mal gré, mais là, maintenant… il doute. De sa place dans l’univers et de la place des autres, aussi – et pour une fois dans sa vie il se projette dans le futur et tout ce qu’il imagine ne sera pas beau. Ce n'est pas le plus imaginatif, l’oiseau, alors dans sa tête ça ressemble plus à une scène de crime qu’autre chose.

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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyLun 13 Nov - 21:46
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Le bruit des cliquetis de l’or des joyaux qui s’entrechoquent se cognent se font ramasser se frotte au tissu, lui disparaissant dans un vêtement trop grand mais comme apaisé soulagé comme si il y avait plus que juste son corps qui disparaissait dans la chaleur du vêtement quelque chose qui se dissout quand on ne peut plus le voir.
Elle elle réajuste ses propres vêtements;
pas qu’elle veuille y faire disparaître quelque chose mais le souvenir peut-être un peu effacé maintenant de l’euphorie première quand un vêtement vous embrasse vous plutôt que votre masque - quand un bout de tissu vous offre d’être vu comme vous le vouliez, que ce soit bien visible ou bien caché; quand pour la première fois depuis longtemps c'est vous qui êtes là devant le monde.

Rhapsody trébuche un peu; n’a pas la meilleure balance et c’est pas elle qui peut l’aider sauf si l’idée de tous finir par terre les enchante. Sa main papillonne autour sans vraiment se poser le saisir juste par réflexe qui refuse de commettre, lui tourne autour sans se poser.

- Rentrons, elle dit machinalement, pour donner une direction. Une autre direction.

Le nous sous-entendu l'inclut.

(elle ne peut pas imaginer rejeter l’horreur d’un destin elle a passé des années à rationaliser l’horreur pour avaler le sien mais elle sait elle sait que le coeur s’essouffle et manque un battement parfois quand la réalité le rattrape qu’il faut s’en détacher faire comme si de rien était pour se donner le temps de s’en remettre)
(dolorosa elle imagine que tout le monde comme elle s’est appliqué à se détacher de son corps pour le traiter comme une épave vouée à sombrer de toute manière et son esprit comme un cerf-volant qu’on peut toujours perdre dans le vent les nuages pour ne jamais le revoir et que c’est très bien comme ça et qu’à genoux les mains liées l’une à l’autre les prières sont murmurées sans attente de la pitié du Ciel)

Rentrons et elle ne dit pas forcément où mais pas par là - où est le puits - rentrons (où ? est-ce qu’il a un endroit où aller ?); rentrons (hors des bois); rentrons (loin d’ici, loin de ça.)
Elle ne sait pas forcément ce qu’elle implique si elle dit quoi que ce soit de sensée (elle ne dit pas grand chose) mais tout lui semble mieux que le murmure du vent dans les feuilles, l'écho du puits (est-il loin est-il près), les branches qui craquent ?

- Est-ce que ? Tu as besoin de manger ? Boire ?

c’est plus facile de combler les besoins du corps que ceux de l’esprit et elle ne sait pas trop si elle amène l’attention sur autre chose pour se distancer du réel où si elle se recentre sur le réel pour se distancer du mental - elle ne demande pas si il a faim parce que ça n’est pas la même chose d’avoir faim et de devoir se nourrir.

elle sait de l’esprit qu’il a cet art d’étouffer les besoins du corps dans ses cris de détresse mais de ressentir plus de détresse encore que le corps ne voit pas ses besoins apaisé; que ces cercles vicieux ridicules vous prenne au piège et si elle est désarmée pour les besoin du coeur elle peut encore faire quelque chose pour ceux du corps et elle a beau dire qu’elle n’est pas la personne a qui demander de l’aide c’est parce qu’elle est bien incapable de juste prendre les émotions des autres sans rien dire sans rien faire - elle veut trouver des solutions, tout placebo soient-elles.

- On s’en va.

elle insiste ou elle affirme peut-être vers Rhapsody peut-être vers son compagnon avec des yeux qui lui dise guide c’est pas moi qui connaît le chemin ; dolorosa elle a toujours pris des décisions sans forcément vérifier qu’on était d’accord avec elle qu’on était prêt à lui donner ce rôle.

Elle sera heureuse de mettre les arbres et leur poids derrière elle.
(et les ombres que porte Rhapsody qui pourtant sûrement ne se contenteront pas de rester là)
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# Re: Been alone all along | Dolorosa + RhapsodyMar 14 Nov - 17:05

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Nuit de samedi à dimanche
XX.XX.2022
Tu dis rentrons et ça lui donne une direction, un après. Il n’y avait pas pensé, lui, à l’après – il n’avait su que se rendre ici, parce que c’était de toute manière comme ça qu’il était écrit, et quand bien même il aurait voulu aller dans une autre direction, il se serait inévitablement retrouvé ici à un moment ou un autre. Mais l’après? L’après n’était pas écrit, et il se retrouvait avec une liberté qui ne lui seyait pas. Mais tu dis rentrons et il retrouve son équilibre, son pas, quand bien même il ne se rend pas compte qu’ils sont bien plus légers maintenant qu’il n’a plus ses chaines. Le poids dans la poche du hoodie s’oublie facilement quand nos pieds nos bras eux sont libres de leurs mouvements. Il avance, mais trop lentement; il est en train de défaire les tresses dans ses cheveux en même temps, machinalement, toutefois sans la détresse et l’ivresse qui l’avaient frappées plus tôt, sans les arracher à son pauvre corps. Il avance même s’il ne sait pas vers où – toi tu dois savoir puisque tu ordonnes. Tu soulage le poids des décisions qu’il devra prendre une fois en ville, au fond; il devra trouver où vivre où travailler où se reconstruire, mais là, juste là, il ne fait que te suivre machinalement, plus petit robot qu’oiseau. Au fond, il pourrait se transformer et aller vivre dans les arbres de la forêt, mais se transformer lui demandait une énergie qu’il n’avait pas.

« Oh, eum » dit-il; et soudainement comme tu lui poses une question, il est obligé de vivre et d’exister et de penser et ça lui fait mal – il aurait mieux fait de suivre comme un zombie, au fond, mais ça lui fait aussi du bien que tu sembles te préoccuper de ce qu’il avait besoin, lui, et ça faisait trop longtemps qu’il était au service des autres pour ne pas apprécier qu’on lui demande. La vérité c’est qu’il a un nœud dans l’estomac et dans la gorge; il te répondrait bien qu’il n’a pas faim qu’il n'a pas soif, qu’il ne peut manger ou boire, mais ce n’est heureusement pas la question que tu lui as posée. Il semble réfléchir un moment un peu trop long, comme s’il ne se souvenait pas quand était la dernière fois où il avait assouvi ces besoins primaires. « Je sais pas » et ça ne répond pas à ta question, pas vraiment – mais il n’a pas fini de réfléchir, ses lèvres bougent même si elles ne disent pour le moment pas grand-chose. « J’ai la gorge qui irrite » et là ça commence à répondre; « et sèche » et au fond il ne sait pas s’il doit boire, mais juste de prendre connaissance de ça, ça donne une direction. « J’ai beaucoup volé » pour venir jusqu’ici, il entend. Et puis, il tire une conclusion; « Oui » Oui, il a besoin de manger. Oui, il a besoin de boire.

Et puis une impulsion nait en lui. Pas un besoin mais une envie, et elle hésite dans son esprit parce qu’au fond, a-t-il le droit d’avoir des envies? Parce que là-bas, au palais de L’empereur de Chine, on aurait satisfait toutes ses lubies s’il les avait nommées, on l’avait couvert de bijoux et de pierres et puis quoi encore, alors le fait de vouloir quelque chose lui retournait l’estomac en un sens, ça le faisait sentir comme coupable de ce qui lui arrivait. Mais l’envie, elle, n’en avait que faire de ses états d’âme, et il dit : « Est-ce que le- » et puis sa mémoire cherche, cherche, c’est dur de se souvenir quand on est parti depuis si longtemps, quand on a une mémoire à capacité limitée. « Tu sais, le-  »et puis ses bras s’agitent pour parler à sa place, mais ça ne te dit rien et de toute manière, ils hésitent trop pour que ce soit vraiment lisible; « Y’a du riz. Et du poisson et des nouilles. Et le menu secret épicé » et à force d’en parler, d'y penser, son appétit lui revient et un gros gargouillement se fait entendre. Son corps, comme tu l’avais prédit, prend le dessus; « ils ont du thé aux perles » qu’il ajoute, sans arriver à se souvenir du nom du restaurant. Mais c’était près d’Everwilde high, ça il se souvient – il n'a pas encore bien exploré le reste de la ville, après tout. Il n’en avait pas besoin en étant étudiant.

« Oh,» qu’il ajoute, une ombre passant sur son visage; « Laisse, j’pas d’argent » et il se souvient un peu que le monde ne fonctionne pas de la même manière, ici. Il ne pouvait pas juste demander et recevoir, mais ça lui importait peu, au fond, parce que ce qu’il voulait le plus ce n’était pas qu’on lui donne tout ce qu’il veuille. Tu dis on s’en va mais il te suivait déjà, son esprit s’était déjà détaché de l’endroit parce qu’au fond cet endroit ne voulait rien dire pour lui, rien de plus qu’un entre-deux. Sa bouche était sèche et pâteuse et parler lui faisait mal, mais ce n’était pas sa priorité. L’autre suit mais c’est à peine si Rhapsody le calcule, et au fond, c’est parce que c’est mieux ainsi. Il n’avait à être embarrassé d’être vu ainsi par quelqu’un dont il ignorait la présence, au fond.

Rhapsody Nightingale
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