Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'art

# Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artSam 5 Aoû - 15:52

Trigger Warning : L'entièreté de la fiche de Pinocchio parle d’abus psychologiques et physiques sur des enfants.

Incipit et compréhension du conte:

Innocenzo Galardi conte ou légende : Les aventures de Pinocchio
personnage : Pinocchio
âge : 26 ans
genre : masculin
orientation : bisexuel mais l’idée qu'un adulte puisse être attiré par son corps adolescent le dégoute
origine : Italienne
métier : garçon d’art / escorte . Il hait profondément ce métier qui lui est néanmoins nécessaire pour son but final. Il refuse cependant catégoriquement de se prostituer car cela serait trop intime et destructeur.

L'Alliance des Récits Évadés
nom du pouvoir : Attraction - Pinocchio capte l’attention . Chez les âmes pures et justes, il insuffle confiance et l’envie de l’aider tandis qu’il crée le désir de le posséder et de l’asservir chez les personnalités perverses ou mauvaises. C’est un pouvoir terrible et à double tranchant qu’il a appris à utiliser à son avantage .

Balade musicale pour accompagner la lecture ♫

C’est l’heure.
Il va falloir sortir, oublier le manque de sympathie qu’il a envers ces hommes, le danger toujours à fleur de peau.
Il va devoir se farder, s’habiller et sourire, se faire marionnette des désirs, figure inoffensive et soumise, objet dont on n’a que faire mais que l’on expose devant le monde.

Il souffle, las, arrange les perles dans ses cheveux, trace un trait d’or sur sa paupière supérieure, accroche le bijou de lapis lazuli à son oreille, seul objet précieux qu’il possède et ne quitte jamais, porte en souvenir de ceux qui l’ont précédé, de Nonno et de Fratelo.

La soirée n’est pas encore commencée mais il en connaît déjà l'issue.
On va l’observer comme une bête de foire, se délecter de ses danses, du son de son luth, de sa voix de velours et de sa posture travaillée jusqu’à atteindre une perfection éthérée.

Les regards s’attarderont sur l'arête droite de son nez, sur la pulpe de ses lèvres, sur le grain lisse de sa peau mate si semblable à un bois précieux. Ils dériveront vers la courbe de sa nuque dégagée, glisseront le long du fin tatouage qui orne toute sa colonne vertébrale et se perd sous les soieries de son vêtement, sorte de kimono au dos décolleté.
Les yeux jamais satisfaits continueront leur inspection et s’arrêteront sur ses hanches fines qu’on devine sous le obi, descendront sur ses mollets ciselés, sur ses chevilles qui semblent si fragiles, précieuses, décorées d’un énième tatouage, identique.

L’assistance s’enivrera de sa jeunesse, de cette apparente pureté sans jamais se soucier de l’âme derrière le corps, sans jamais imaginer quels stigmates l’orne déjà.
S’ils savaient ….
S’ils savaient comme Pinocchio les hait, comme il est l’opposé de leur fantasme;
Qu’il s’habille de soie mais dors par terre, bouffe loin d’eux une merde que leur chien ne voudrait pas.
Qu’il cauchemarde la nuit de leurs mains sur ses hanches, vomit parfois après les avoir quitté.
Qu’il a peur à chaque fois qu’il quitte ses frères, qu’il marche dans la rue, qu’il rentre dans une maison. Qu’il sursaute en ses chairs quand il n’entend rien et qu’il entend des pas derrière lui, qu’il n’accorde sa confiance à personne et surtout pas à eux.
Qu’il ne tient qu’à la rigueur extrême qu’il s’impose et l’étouffe comme un corset, qu’à la drogue qu’il prend pour continuer à performer

S’ils savaient que ce soir, tard dans la nuit, il se libérerait de l’image d’Innocenzo et auprès de ses frères, redeviendrait Pinocchio.

Juste Pinocchio.

Les Sentinelles du Conte Inéluctable :
Les sentinelles sont des gardes, des miliciens qui sous couvert de droiture et d’ordre établi, oppressent, menacent, violentent . Ils sont la pire incarnation d’une politique totalitaire que Pinocchio aimerait voir éclatée, anéantie .
Heureusement pour lui, Pinocchio a été peu confronté aux sentinelles et lorsque tel est le cas, il fait alors patte blanche avec un sourire aimable . Il n’a donc jamais eu à être en contact avec le Livre qui dévoilerait sa véritable identité et allégeance.

Les Errants du Destin Incertain :La graine du libre-arbitre germe chez eux et si les profils divergent au soin de ce groupe, Pinocchio souhaite qu’ils puissent faire un choix éclairé et rallier les rangs de la liberté.
Il sait dans tous les cas reconnaitre les personnages qui pourront l'aider.

L'Ordre de la Trame du Destin :
Pinocchio ne comprend pas leur désir d’aliénation même s’il en saisit la trame car qui voudrait faire face à l’inconnu et à l’incertitude quand la destinée vous propose un grand avenir et le bonheur au prix de quelques péripéties… et de quelques vies qui ne sont pas les leurs.
Le Pantin les trouve égoïstes et aimerait que leurs rôles soient inversés pour que les figures heureuses de l’Ordre comprennent la détresse de ceux que le destin a maudit .
Il a davantage de pitié néanmoins pour les personnages aux providences plus tragiques qui n’ont pas eu accès à la libre-pensée, trop formatés par leur prédécesseur et Everwilde.

Alliance des Récits Évadés :
Si leur raison est identique à tous, leurs comportements divergent d’un individu à l’autre .
Innocenzo ne considère pas l’Alliance comme une seule hydre à mille têtes. Il se méfie des affranchis qui ont souhaité se libérer de leur destin car on y trouve nombre d’âmes sombres et égoistes au desseins cruels.

Les récits évadés ne sont pas des frères car la plupart se moquent du sort de leur prochain, ignorent la détresse des enfants. Il les côtoie donc le moins possible, paye toujours grassement ceux qu’il emploie .
Rare sont ceux à qui il a accordé sa confiance.

L’Essence du bois
Pinocchio est né d’une bûche de pin et tout son être en est encore imprégné.

Comme un bois dur résistant aux intempéries de la vie, sous sa forme de pantin, l’épiderme de Pinocchio ne se couvre jamais des couleurs de crépuscule qu’ont les hommes sous l’averse des coups . Elle se cabosse et se griffe, tout au plus face aux violences extrêmes, brûle comme un rien face au feu. Sa réception aux sensations est par ailleurs altérée et amoindrie, faisant que les caresses sont à peine ressentis, qu’il faut arriver à l'innommable pour le faire réellement souffrir. N’ayant pas besoin de manger ni de boire de base, il n’a pas non plus le goût et l’odorat .

Si Pinocchio à l’apparence parfaite d’un jeune homme glabre la plupart du temps, une fois rentré chez lui, le fard du sortilège levé, des veines et des nœuds de bois se dessinent sur sa peau sombre, les articulations de son corps de pantin réapparaissent.
Le sortilège de transformation en humain, en plus de coûter une fortune pour un temps limité, réaligne son corps et ses sens sur ceux d’une personne normale. La violence du changement rend le moindre contact gênant, les odeurs nauséabondes et entêtantes, les goûts trop puissants, les sensations de faim et de soif insupportables . En plus d'être fragile au coups, Innocenzo est alors en hypersensorialité et doit performer pour ne pas paraître incommodé.

Des branches lui poussent quand il ment, entravent ses membres, l’enracine au sol, arrache l’essence magique en lui pour le ramener à sa nature première, celle d’un arbre.
Couper les branches nouvelles pour retrouver son apparence d’homme est d’une douleur insupportable.
Il affabule alors le moins possible, ment pas omission ou détournement.

Son corps se pare de bourgeons quand il ressent de forts sentiments de joie, de bonheur ou d’attirance et s’il arrive souvent au Pantin de les retirer à la main pour ne pas gâcher sa couverture, les pousses ne flétrissent naturellement pas avant que l’adversité ne voile son coeur.

Sa carcasse saigne de la sève .

Pinocchio se sent apaisé en forêt ou dans les environnements boisés. C’est une paix viscérale, instinctive . Il ressent de manière vive les alertes que peuvent lancer les arbres et s’il se trouve entouré d’assez de ces pairs, il sentira la présence d’un intrus ou d’un feu avant de le voir.

S’il cache le plus possible sa nature sylvestre, il a gravé en ses chairs par la brûlure trois motifs. Un sur sa colonne vertébrale et un sur chaque cheville .Image

Garçon d’art et enfant-rat

Pinocchio a quitté l’école trop jeune pour avoir appris un métier alors il se l’est inventé. C’est un garçon d’art qui a appris par les livres et la pratique ce que l’on attend d’un beau visage que l’on paye pour se divertir et parader .
Maquillage, habillement.
Culture des contes, hiérarchie au sein d’Everwilde, littérature .
Luth, danse, cerceau et ruban aérien, babillage mondain.
La grâce avec cela, le sourire imperturbable, tel celui d’un comédien.
C’est ainsi qu’il se perçoit pour toujours avancer et continuer à faire ce métier malgré le dégoût qui gonfle sa poitrine, les sévices qui gangrènent sa psyché .

Son pseudonyme, Innocenzo, est un hommage a une esquisse et à un frère de galère qui l’a quitté avant son dix-huitième anniversaire . Sa mort a profondément endeuillé et changé Pinocchio.

Dans un vieux bâtiment désaffecté de la place des sorcières, Pinocchio a fondé il y a 8 ans le Nid des enfants-rats . C’est un refuge pour tous les enfants fuyant leur destinée . Pinocchio, s’il ne peut leur offrir le luxe d’un foyer aimant et stable, leur offre le choix de ne pas souffrir de leur conte .
Tout ce qu’il fait, c’est pour eux.
Il côtoie ses clients pour récupérer des informations et faire chanter les hommes qu’il fréquente, dépense son argent pour payer des personnes pour libérer les enfants et assurer leur protection.

Cette hyper-vigilance de tous les instants l’a rendu insomniaque. Sa santé s’en trouve dégradée et il tient encore debout à l’aide de drogues, calculant toujours pour que la quantité soit le moins impactante possible sur son organisme . Il souffre d’un syndrome de manque dès que le poison se dissipe . Un jour il mourra d'une overdose, il le sait .

Étroitement lié aux mensonges dans son conte original, Pinocchio a appris, pour se protéger des abuseurs, à ressentir quand quelqu’un ment frontalement. Cela se manifeste chez lui par un léger mal-être pouvant aller jusqu’à des nausées marquées. Il ne saurait dire néanmoins en quoi cela est un mensonge et ne peut que deviner grâce aux langages corporels de son interlocuteur.
Cet instinct ne fonctionne pas avec les individus très bons menteurs ou sûrs dans leur mensonge.

De brun et de bleu

Pinocchio a des yeux bleus perçants et brillants comme l’azur ou des saphirs

Sa seule richesse est par ailleurs un saphir monté en boucle d’oreille qu’il porte toujours. Il lui vient de ses prédécesseurs et remonte à la première fée bleue qui l’avait offert à Pinocchio.

Le bleu est une des couleurs qu’il porte au quotidien avec le blanc et il aime les choses et les êtres qui se parent de cette couleur.

Parmi celles-ci, la mer et les baleines sur lesquelles brillent les reflets du ciel . Cet amour pour ces deux choses néanmoins n’a pas toujours eu cours et il s’est obligé à les aimer pour ne plus les craindre.

De temps en temps, il rêve d’être entièrement libre et d’abandonner ses “frères”. Il aimerait alors être un oiseau, petite mésange volant dans l’azur.

Il utilise parfois le pseudonyme Azzurro .

Quelle filière a-t'il intégré à Everwilde High ? Que pense-t'iel de la destinée, de sa destinée ? A-t'il signé le livre ? Pinocchio, en tant que personnage à la moralité ambivalente, a eu le choix de sa classe et a opté pour le moindre mal soit, pour celle du bien. Refusant de faire face à son destin et à sa cruauté, il décida néanmoins très vite de faire l’école buissonnière et dès ses douze ans quitta définitivement l’école pour se réfugier dans une planque sur la place des sorcières . De fait, il n’a jamais signé le livre et ne le fera jamais.

Quelle est sa relation avec le personnage qui l'a précédé ? De Pinocchio, Innocenzo en a connu deux. Son géniteur, mort alors qu'Innocenzo avait cinq ans et celui qu’il nommera Nonno et qui jusqu’à ses onze ans l’a élevé et formaté .
Pinocchio le géniteur, comme un fratello que l'on admire puis que l'on pleure .
Pinocchio le Nonno, le Père de substitution, que l'on aime innocemment puis que l'on déteste viscéralement, avec ce dégoût que l’on réserve aux figures du passé qui entravée par leur propre croyance, ne comprennent rien, précipitent la fin de ceux qu'ils aiment.
Nonno qui, dans l'esprit d'Innocenzo, est responsable de la mort du Fratello.

histoire —
Notes de compréhensions :
Pinocchio Nonno (papy en italien) : le prédécesseur de son prédécesseur
Pinocchio Fratelo (frère en italien) : Prédécesseur d’Innocenzo

chronologie:

Nonno e Fratelo

« Bambiniiiiiiii !»
Le nom résonne avec amour, roule sur les lèvres de Nonno, plein des couleurs et de la chaleur de sa Toscane natale.
Le vieux utilise toujours ce mot, que cela soit pour les appeler à la fin de la journée quand ils quittent la place sur laquelle les garçonnets jouent ou quand il parle de leur destin formidable, des aventures que Pinocchio va vivre très bientôt.

« Bambiniiiiiii» Cette façon si particulière qu’il avait de le dire, cet accent de tendresse que seuls savent prononcer ceux qui sont chers, Pinocchio l’entend encore parfois dans les songes de ses nuits et se rappelle alors ce temps révolu, celui de l’innocence, où il n’était encore qu’une marionnette de bois rêvant d’être un bon petit garçon.

« BAMBINIIIII !!! » Il n’y avait eu qu’un cri recouvrant le chant des cigales quand un soir d’été, une diligence les avaient percutés, fracassant la tête du Fratelo sur le pavé.
Son frère, petit garçon de chair, de sang et d’éclat de cervelle, était mort lors d'un instant volé car son corps n’avait plus à présent la solidité du bois. C’était là, la cruauté d’être en vie.

Le Nid des enfants-rats

Dehors, les crocs de l’hiver mordent les chairs et le froid fait dresser les peaux de son étreinte glacé.
Chaque soir, alors que nul ne regarde, derrière des paravents de carton et de misère, des ombres anonymes crèvent de n’avoir pas su s’allier, se soutenir ou d’avoir voulu rester seules dans leur détresse, sur que la rue s’affronte mieux sans pitié ni partage.
Le corps recroquevillé dans un duvet, le sang tiède de l’alcool, les oubliés inspirent une dernière bouffée d’air pollué, les lèvres bleuies, puis, bercés par le vrombissement des voitures et la rumeur des quelques pas fugaces, voient leur temps se figer, le souffle saisi.
Les ombres disparaissent sans un bruit, retrouvées au matin sans vie ; sans intérêt. Personne sur un bout de trottoir, figures sans-identité mortes comme elles ont vécues : invisibilités.
La rue est ainsi.
Elle prend ceux qui n’ont pas su se regrouper.

Elle ne les prendra pas néanmoins, eux, les enfants-rats, les gosses faibles qui pour survivre ont appris à s’unir, à s’organiser un nid où la cohésion l’emporte sur la faim ou les besoins que dicte l’individualisme.
Elle ne gagnera pas leur âme car chacun veille sur l’autre peu importe l’âge ou les drames qui voilent les chairs ou l’esprit.
Elle n’aura rien la Rue, il n’aura rien l’hiver, car leur proximité réchauffent leur corps, les préservent de la morsure du froid.

Ils sont tous là, dans la bicoque en morceaux, petits souffles clairs dépassant des couvertures, serrés par deux ou par trois, un visage lové contre un torse, les jambes emmêlées, front contre front, doigts enlacés.
Ils sont bien là, presque bien malgré cette absence d’espace personnel, celle, difficile puis apprivoisée, qu’impose cette drôle d’existence en communauté.
Ils sont en vie malgré la rue, simplement en vie, silencieux entre les murs humides où seule la respiration lente et profonde des endormis vient percer la quiétude de la nuit.
Il n’y a rien de plus, pas d’autre bruit car chacun dans le refuge dort ou fait semblant, les yeux clos ou ouverts sur la semie-obscurité.

Pinocchio fait parti de cette deuxième catégorie car Morphée bien souvent, le serre dans ses bras en dernier. Il veille tard par habitude, surveille que chacun va bien, observe leurs traits apaisés ou tirés.
Il lit aussi beaucoup, éclairé par la petite lampe à huile, s’informe sur les clients à venir, les ombres menaçantes qui pourraient les faire tomber.
Il fait ce qu’un chef et un aîné devrait faire et quand tout est accompli, enfin s’autorise à se lever pour rejoindre la présence tiède et endormie du frère de misère, de l’ami de valeurs, du confident de maux, de l’amant de coeur.

Pinocchio alors froisse légèrement ses muscles engourdis, soulève la couverture qui recouvre le compagnon et vient s’allonger sur le matelas défoncé, colle son torse au dos de l’Aimé, noue ses jambes aux siennes avant de glisser ses mains sous les vêtements de celui qu’il enlace, une des paumes sur son cœur, ses doigts à l’orée de l’aisselle, tandis que l’autre vient se poser à la naissance du pubis où ses doigts viennent s’emmêler dans les boucles courtes, la pointe des ongles griffant doucement l’épiderme tiède.

Le geste, répété soir après soir, a perdu avec le temps sa réserve et l’excitation immature des premières fois pour ne tracer à présent que les contours d’une tendresse familière et intime.
Parfois même, l’un contre l’autre, de la tiédeur de leurs peaux jointes, née cette sensation que les chairs opposées ne sont qu’une ligne continue, que les différences s’effacent pour ne laisser que l’évidence de l’autre et la présence d’aimer. Innocente. (*)
Comme Innocenzio contre lui.

Innocenzio qui porte son nom comme une signature et qui n’est objectivement pas beau. Juste banal, oubliable avec ce corps long et maigre d’adolescent trop vite grandi et ce visage encore poupon où un reste tardif acné se mêle au duvet tout aussi réservé d’un début de barbe.
Innocenzio dont les proportions ne sont par ailleurs pas bien réparties et dont la peau est parfois irrégulière sous la paume, parsemée ci et là par quelques boutons ou petites plaies mal cicatrisées.
Innocenzio entier, pur, plein de ces défauts physiques qui n’ont pas d’importance cependant pour Pinocchio car Innocenzio a aussi ces trois grains de beauté alignés horizontalement sur son nez, cette ondulation particulière que prennent ses cheveux au contact avec l’humidité, la fossette qui ride sa joue quand il sourit, ses côtes un peu trop saillantes sur lesquelles les doigts de Pinocchio aiment machinalement s’égarer, jouer et pianoter.

Innocenzio si beau pour Pinocchio car son corps, par ses imperfections, est une narration dont les subtilités accroissent chaque jour son envie d’aimer et de partager.

C’est cet attachement, cette proximité de corps et d’esprit qui les protègent du malheur, les maintient en vie.
Cette chaleur qui un soir de janvier disparaît quand Innocenzio, l’âme paisible, auprès des siens, s'éteint, quitte le royaume de enfants-rats pour celui de l’Eternel.
Les poumons tout de feu et de sang, d’un baiser glacé, l’hiver l’a pris .
Pinocchio, de ce jour, ne s’en était jamais remis.

Avatar Nicaise de Prince captif
IRL Je suis une rpgiste limace trop perfectionniste et nevrosée pour son propre bien et qui, de fait, peut prendre facilement un mois à répondre :(

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# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artLun 7 Aoû - 18:49

personne n'est venu crier ici je crie donc pour tout le monde et PUREE quel personnage je suis très intriguée par un peu tout ce que je lis et les facts.. genre l'essence du bois tout le début je trouve ça adorable !! et à la fois je connais le conte donc j'ai un peu peur pour la suite MDR mais comme il est côté alliance ça va venir lui courir après

bienvenue!!!

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# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artJeu 10 Aoû - 23:24

tu le sais déjà mais je suis très impatient de voir ton interprétation de pinocchio

j’aime énormément le choix de feat et les images, elles rendent la fiche très douce (trop douce pour ce qui nous attend)
j’adore aussi les petits facts que tu as développé et les titres, j’ai juste vrmt envie de lui faire un câlin tellement il est doux mais il aura sûrement peur de igor 🫢
trop hâte de le voir en jeu et tout, vraiment HÂTE bienvenue

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stein!

In case of death, that's what I want, that's what I want, so don't be sad when I'll be gone

# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artLun 14 Aoû - 23:16

Bienvenue dans l'Alliance !

cette fiche, je suis aux anges de voir pinocchio et je suis soufflé par ce que tu as fait du personnage ! il est si touchant et aussi si sensible dans son développement ? j'ai adoré les détails des facts comme je te l'ai déjà dit, mais aussi le caractère tu as une plume très belle et douce, ça se lit si bien et ça se prête si bien au personnage que tu nous présentes.
j'adore ses relations avec ses prédécesseurs, en particulier la mort qui l'a tant affligé au point qu'il ne veuille plus devenir un véritable petit garçon.

et l'identité qu'il se forge, tout ce qu'il est finalement..
je n'ai vraiment rien à redire si ce n'est que c'est parfait, que j'ai très hâte de le voir en jeu et que j'ai hâte de nous trouver quelque chose entre récits évadés! bienvenue officiellement parmi nous !

Quelques liens utiles pour la suite :
Recensement obligatoire (www)
Fiches de liens (www)
Demandes en tout genre (www)
N'oubliez pas de compléter votre profil et d'être sûr.e d'avoir intégré le discord ! (www)

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# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artMar 15 Aoû - 13:14

Merci pour vos gentils commentaires, ça me touche très très fort <3 (et réservez moi des rps è_é)

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Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'art Sans_titre-1

# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artMar 5 Sep - 22:51

Je n'avais pas encore eu l'occasion de passer par ici pour te dire combien j'apprécie ta plume douce et légère.

Tu as eu d'excellentes idées sur ce personnage si dramaaaa, que ce soit les enfants-rats, la drogue pour tenir ou simplement l'effet de la potion pour devenir un vrai petit garçon... Tout est parfait !

Les enfants-rats, je ne peux pas m'empêcher de penser aux enfants perdus de Peter Pan et de les envisager comme un potentiel némésis des enfants-rats du côté de l'Ordre Eternel **

Bon, entre nous il faudra se prévoir quelque chose, il y a clairement potentiel que Terry plaise à Inno car elle est toute blanche -mdr- et qu'à l'inverse l'état détraqué à l'image extérieure pourtant parfaite d'Inno plaise à Terry. Elle voudra bien l'aider à secourir les enfants.

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# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'artMer 6 Sep - 12:47

Ahhh merci pour ton gentil commentaire Terry ! ;_;
Les enfants-rats c'est en effet un peu inspiré des garçons perdus (j'ai longtemps été sur un forum Peter Pan ahah) mais c'est surtout le reflet de ces groupes d'enfants mendiant au 19éme siècle !

Et avec plaisir pour se définir un truc un jour, c'était déjà prévu de mon côté krkrk

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# Re: Pinocchio - L'enfant-Rat, le garçon d'art

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