Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersEverwilde :: Personnages :: Présentations :: Validées
# Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 13:22Sorel « Red » Rousseau conte ou légende : Le petit chaperon rouge
personnage : Le petit chaperon rouge
âge : 19 ans
genre : Trans Masc [Il/Lui]
orientation : Bisexuel
origine : Français
métier : Pâtissier
particularité : Furry
Sentinelles du Conte Inéluctable
Fontaine de Jouvence : Ses fluides corporels permettre de ramener une personne à un état dit « regénéré »
Live fast, Die young Sorel, c’est un petit bout de sucre bien doux qui a « faire la peste » comme Love Langage (langage d’amour). Qui a décidé que si un homme pouvait accepter de le bouffer en tout paix d’esprit, alors qu’il s’assurerait de lui pourrir la vie (avec amour) jusqu’au moment où il se rendrait compte que l’histoire ne s’arrêtait pas là. C’est aussi la dichotomie entre rêver de voir le Grand Méchant Loup se faire tuer par le Chasseur, mais aussi être incapable de ne pas se rapprocher de lui, de lui faire confiance.
Sorel, c’est l’instinct de survie dans le négatif.
C’est pas juste de croire au bien dans tout un chacun, c’est de l’y voir qu’il y soit ou pas. Il est celui qui ne se rend pas compte de la portée de ses idioties parce qu’il n’a pas la morale dans le caniveau. C’est la personne qui s’assoit sur les genoux de tonton même à 19 ans parce qu’il ne voit pas qu’on pourrait lui porter certains attentions… C’est aussi celui qu’on aime chercher à corrompre sans jamais trop savoir si vous avez réussi ou s’il fait semblant (il fait bien semblant) pour rire.
Non; il ne fait pas semblant, il fait très bien semblant. Sorel ce sont les mensonges blancs qui ne font pas mal, ce sont les larmes de crocrodile, aussi, à tout moment de la journée juste pour qu’on lui foute la paix ou qu’on lui donne un peu d’attention, selon. C’est plus facile de passer pour une boule de sensibilité intenable que de faire face à la colère des gens. Jouer la victime – oui, lui qui est né pour être la victime idéale, il sait comment tourner ça à son avantage. Comment jouer l’innocence sans s’avoir qu’il l’est plus qu’il ne se l’admets. C’est celui qui ne voit certainement pas la cruauté de la compagnie qu’il garde.
Sorel ne connait du mal que son côté immuable – que la douleur physique, mais de celles dont on parle ouvertement. Sorel c’est l’humour pour apaiser les mœurs et l’humour pour survivre à la journée dans un monde trop sombre quand on un a une personnalité trop solaire. Sorel c’est les comportements encore enfantins, les amours toxiques qu’on glorifie parce qu’on ne connait pas mieux que la soupe abjecte qu’on voit à la télé. Un genre de mix entre « je peux le changer » et « l’amour c'est pour les gens beaux ».
Sorel c’est la mignonnerie presque agaçante, et la connaissance de cause. C’est déranger le statu quo parce qu’on est homme, mais à sa façon, parce qu’il a un corps et qu’il est beau et, s’il est beau, pourquoi le changer, au fond? Et si c'est pour ne pas le changer, alors pourquoi ne pas s’habiller avec des vêtements qui lui font se sentir joli? Sorel c’est s’en foutre de l’opinion des autres parce que leur poids est un bagage trop lourd à porter, mais c’est aussi un besoin de connexion sans trop toujours savoir comme s’y prendre.
Sorel – c’est Sorel, quoi. Soit vous l’aimez, soit vous l'aimez pas. Mais surtout – surtout, ne restez pas indifférents.
Les Sentinelles du Conte Inéluctable : En vrai de vrai? Il est dans le groupe seulement parce que Raul en est le chef. Si demain Raul décidait de quitter, il ferait pareil et sans regarder derrière. Pour lui, les sentinelles sont juste une manière de l’atteindre et de lui pourrir (très cordialement) la vie. Et il sait pertinemment que l’inverse est vrai, et que Raul le garde sûrement dans les parages juste pour l’avoir proche (en cas de famine, c’est pratique)
L'Ordre de la Trame du Destin : Le groupe auquel il aurait été destiné, parce que même les petites pestes comme Sorel croient au destin. Le destin est une sorte de finalité presque réconfortante pour lui, aussi il comprend tout à fait la position de ceux qui ont rejoins ce groupe. Certes, ils ne sont pas proactifs pour récupérer les évadés, mais franchement? À chacun sa vie. Et Sorel, petit fataliste, croit dur comme fer que la destinée rattrapera les évadés un jour ou l’autre, qu’importe s’ils ne signent pas le livre ou qu’ils travaillent activement contre les ficelles tirées par les frères Grimm.
Les Errants du Destin Incertain : Douter est propre à l’humain, en vrai, et Sorel peut comprendre, même si en tant que Sentinelle il ne peut pas vraiment dire ce genre de chose à voix haute. Lui, pourtant, n’a jamais douté de son destin, ni de sa mort à un tendre âge, alors l’idée qu’on peut douter de la trame qui nous relis tous à nos histoire, ça a jamais été une option pour lui. Alors ouais, pour lui, les errants sont un peu comme des bêtes de foire un peu comiques!
Alliance des Récits Évadés : Il comprend mieux que quiconque que les destinées, même écrites dans la pierre, ont la possibilité de changer... Par contre, il croit dur comme fer que le changer, ce n'est pas aux individus de les faire, mais plutôt aux personnes en charge, au Livre lui-même. Mais faut dire que sa destinée à lui est en train de tourner pour bien meilleure que celle de ses Parents, alors il est très, très biaisé sur la chose.
1m57 ❥ Potelé ❥ Mignon à croquer ❥ Cheveux blond fraise ❥ Sent toujours bon la vanille et la cannelle ❥ Porte des shorts très courts et des hauts légers ❥ Pas de robes sans shorts ❥le hoodie oversized h24 ❥ Sa couleur préférée est le rouge, suivis du rose ❥ Adore se mettre des rubans dans les cheveux ❥ Baskets pour toutes les situations ❥ Baby face ❥ Présentation hyper féminine ❥ Est valide comme homme quand même ❥ Utilise les pronoms masculins ❥ adore manger, faire à manger, offrir des choses à manger ❥ Passion pâtisserie depuis son plus jeune âge ❥ Toujours en train d’apporter des plats qui sentent bon au QG des Sentinelles ❥ Dit que c’est par peur que Raul le croque s’il a la dalle un jour ❥ Passion faire chier Raul ❥ Aucun instinct de survie ❥ Va dire des grossièreté pour se donner un air de fripon, mais est une guimauve au fond de lui ❥ Est au QG des sentinelles pour stalk Raul ❥ Est au QG parce que Raul veut le garder à l’œil ❥ Furry ❥ Non vraiment, il a un Fursona, c’est un petit Jackalope ❥ Trouve son corps très bien comme ça ❥ I mean l'avez-vous vu ❥ Mais de toute manière avec son pouvoir il ne pourrait pas faire de modification corporelle ❥ Adore les fleurs ❥ Plein de peluches dans sa son lit, sa chambre, son appartement ❥ Aesthetic > fonctionnalité ❥ Sang de type O-
Quelle filière a-t'iel intégré à Everwilde High ? Était-il content de ce choix ? Le bien, et il en était très satisfait, c'est une grosse guimauve et il se serait mal vu faire le mal à temps plein.
A-t'iel signé le livre ? Oui!
Que pense-t'iel de la destinée, de sa destinée ? De base, il a vécut sa destinée comme une grosse victime, ce qui l'a poussé à adopter des comportements un peu extrêmes, voir dangereux, sous prétexte qu'il allait mourir jeune de toute manière. En signant le livre, il a vu des bouts de sa destinée et de comment elle allait différer des autres d'avant, et soudainement, il a décidé de la reprendre en main...
Quelle est sa relation avec le personnage qui l'a précédé ? Il se sent mal pour la destinée de son parent, qui est mort trop jeune, trop innocente. On croirait qu'il en aurait apprit quelque chose, mais non, absolument pas. De toute manière, la destinée frappe quand elle frappe, qu'importe vous pouvez essayer de l'ignorer.
histoire — Je n’ai jamais cru vivre jusqu’à mes dix-huit ans – et de ce fait, je n’ai jamais songé à la possibilité de ne pas signer le livre.
N’appeler le psychiatre tout de suite; ce n’est pas par manque d’égard pour la vie que je pensais ainsi, ni par incapacité de me projeter dans le futur. Seulement je n’ai jamais cru avoir un futur à imaginer. Dès lors que j’ai intégré Everwilde High, je connaissais ma destinée. Parce que mère-grand la connaissait aussi, et qu'elle a cru bon me préparer aux affres de ma vie. De mettre sur les épaules d’un enfant le poids d’une mort certaine, à un âge de jeunesse et d’innocence, dévoré pour avoir fait confiance à la mauvaise personne, pour avoir invité le loup dans la maisonnée. Je n’aurais pas cru me rendre à dix-huit ans parce que j’ai cru que le Grand Méchant Loup me dévorerait à mes douze ans, puis mes treize ans, puis mes quatorze ans, et ainsi de suite.
Mais Raul avait apparemment d'autres plans. Peut-être ne se sentait-il pas de me dévorer quand j’étais encore si petit; peut-être avait-il fait un point d’honneur de me voir signer le livre avant de m’avaler devant tous. En tout cas c’était de ça que mes cauchemars étaient faits, à Everwilde High. Heureusement pour moi les étés de vacances étaient longs comme pour personne – parce que le temps à Everwilde est un concept abstrait et que moi, avec mon pouvoir à la con, je vieillis très lentement. Je ne sais pas, au fond – je n’ai compté ni les jours ni les nuits. Tout ce que je savais c’était que les étés étaient faits pour jouer, pour oublier.
Et c'est come ça que malgré tout j’ai eu une enfance heureuse. Parce que Raul était à Everwilde durant l’été et moi, pas, et que ça me donnait un semblant de sentiment de sécurité.
Et puis à l’école, j'avais un autre fardeau à porter; celui de l’enfant moyen. De l’enfant qui a des notes correctes, qui s’intéresse correctement au matériel de classe, qui ne s’attire pas trop d’ennuis, mais n'est pas parfait non plus. J’étais, en tout point et pour tous, oubliable au pire, agréable au mieux. Et ce n’était un fardeau que parce que le Grand Méchant Loup, lui, avait été nommé Préfet. Que son passage avait laissé une marque indélébile dans les anales d’Everwilde High, et que moi, je ne serai jamais qu’un chaperon rouge comme les autres, destiné à être avalé par lui comme une fleur qu’on arrache pour la poser dans une vase et faire jolie avant qu’elle ne fane. Il me mangera et puis ce sera tout – il pourra vivre sa vie librement sans plus aucune contrainte, en maître de sa destinée, lui devenu le chef des Sentinelles du Conte Inéluctable.
Alors à quatorze ans, déterminé à me démarquer d’une manière ou d’une autre, j’ai fait des changements… qui m’ont plus tôt fait petite peste en heure de colle que préfet, certes, mais au moins ça me donnait l’impression d’être quelqu’un. Parce que si j’allais vivre avec la constante certitude que demain je pouvais me faire manger, alors j’allais vivre ma vie comme si c’était mon dernier jour à vivre. À poser toutes les questions que je n’osais poser, à utiliser le langage que je veux, à faire fit de certaines conventions sociales. À faire s’hérisser le poil de ma mère sur son bras (mais elle, elle ne connaitra de tragédie dans sa vie que la mort de sa mère et de son enfant, alors de quoi se plaint-elle?), à m’habiller pour me trouver joli et aussi à manger tout ce que je veux. C’est pas grand-chose, mais voilà.
Puis à Everwilde High, certains cours sont franchement ennuyants, pour moi plus que pour d’autres. Tous les cours qui visent à développer vos pouvoirs… ils sont un peu inutiles quand vous avez un pouvoir qui n'est pas franchement utilisé par activation. Il fait juste… être là. Mais c’est cool, j’ai fini par apprendre à pleurer sur commande! Pratique pour produire des larmes, mais aussi pour se sortir d’un pétrin. Parce que je suis mignon, parce que je suis petit, parce que je transpire l’innocence et que ça, ça paie. Bon, c’est dommage que les larmes de crocrodiles ne soient pas aussi efficaces que les larmes véritables, mais franchement, retenez-vous de le dire aux Lucioles, j’ai pas envie qu’ils me fassent de mal.
Le seul qui y a droit, après tout, c’est Raul. Parce que c'est notre destinée.
Tiens- je me demande quand j’ai commencé à penser que nos destinées nous liais. Qu’elle faisait de lui quelqu’un de spécial, d’important… aussi inatteignable fut-il. Quand est-ce que je me suis mis à l’appeler « mon Loulou » dans ma tête gangrénée d’adolescent, parce que ça faisait moins mal de penser à lui avec moins de respect que pour mes chaussettes? Et quand- diable, quand est-ce que je me suis mis à l’appeler ainsi à voix haute? N’ais-je donc aucun instinct de survie? Lisez mon histoire, vous saurez que non, je n’en ai point. À cela près, on peut dire que je suis comme tous les autres Chaperon Rouge. J’aimerais vous dire que la ressemblance s’arrête là…
Mais comme je suis passion : boulangerie et petits pains de beurre, pour l’originalité, on repassera, hein.
Et puis vinrent mes dix-huit ans. Un moment que je n’aurais pas cru voir arriver. La majorité. L’alcool, le permis de conduire (over my dead body), les taxes. Être un adulte et être soudainement catapulté dans un monde qui n’aurait jamais dû être vôtre. Il faisait quoi, Raul, là? Il chômait? Pourtant c’est le chef des Sentinelles, il a signé le livre, il a promis de ne jamais dévier de sa destinée. Mais peut-être qu’en signant le livre il a vu des choses qui lui disaient d’attendre, que je me suis dit- sans jamais m’attendre à ce que ça m’arrive, à moi. Sans jamais croire que le livre pourrait me parler et me donner une destinée différente. Parce que pendant toujours les petits chaperons rouges sont mortes dans leur plus tendre jeunesse, dévorées par un loup qui a profité de leur gentillesse et de leur innocence. Mais le jour où j’ai signé le livre en a été un haut en émotions pour tout le monde.
Déjà, parce que Raul était là. Il était venu pour s’assurer que je signerais bien, comme une assurance qu’il me dévorerait ici et là, devant tout le monde s’il le fallait, si je venais à faillir à mon destin. Ou, ne tout cas, c’était ce que je pensais. Ce n’était pas comme s’il m’avait porté un quelconque intérêt avant, après tout ((n’a-t-il pas l’air plus grand, en vrai?)). Pour mes dix-huit ans, je m’étais promis une chose : que je serais moi-même. Que j’accepterais ma différence et mon individualité. Mais cette différence n’impliquait pas que je ne signe pas le livre – comme j’ai dit, ce n’a jamais été une option pour moi. Je suis la victime facile; celui qui périra qu’il signe ou non, alors pourquoi se donner du mal? Mais j’allais en tout cas signer comme étant moi-même. C’était déjà ça.
Je signe mon nom – jolie fioriture sur le S de Sorel, une belle ligne sur le R de rousseau, et dès qu’on voit ce que j’ai fait, on panique un peu. On panique parce que je n’ai pas signé mon nom ((enfin, si, j’y ai bien signé mon nom, mais ça personne ne le savait, comme personne ne savait que j’étais un homme trans. Oups)), qu’on pense que je me rebelle – mais moi j’échappe la grosse plume et l’encrier qu’on m’a offert pour apposer mon nom à ma page dans le livre parce que je suis pris des visions sur la destiné qui accompagne parfois certaines signatures. J’y ai vu des choses – ma grand-mère et puis Raul, aussi, le ventre plein comme dans toutes les réécritures du conte, à cela près… que l’histoire, que mon histoire ne se finira pas là. Parce qu’un nouveau joueur entre en jeu ((que j’aimerais savoir qui il est!)), celui qu’on nommera un jour Le Chasseur, qui ouvrira bien grand le ventre de Raul pour en faire sortir ma mère grande et puis moi-même ((un secret que j’emporterai dans ma tombe. Jamais je ne lui dirai, à mon Loulou, parce que je veux que la mort lui vienne par surprise, au contraire de la mienne qui m’a suivie toute ma vie)).
Quand je reviens à moi, la panique avait commencé à se dissiper – parce que les visions n’étaient bonnes que pour ceux qui signent le livre et que le livre, en toute bonne conscience, avait su, et l’avait acceptée, ma signature, alors le reste… balek. Et moi, dans tout ça, j’ai dû glisser un cher C’est il / lui siouplait ((et un grand rire derrière qui ne s’arrête pas, que je découvrirai plus tard être celui de Dutch)), et franchement, pour vous éviter les commentaires désagréables des transphobes ou de ceux qui doutent, de dire mais le grand livre de la destinée a dit que je suis Sorel, ça cloue quand même le bec de pas mal de gens.
Aussitôt l’école finie, je me suis rendu au Q.G. des Sentinelles pour leur « proposer » ma candidature. C’est pas trop comme ça que ça se fait généralement, je crois… et puis on doutait un peu de ce que je pouvais offrir, franchement. Mais semblerait que Raul préférait me garder proche ((la première fois que je me suis senti vu par mon Loulou, ça a fait battre mon cœur un peu, j’ai honte)), et comme c’est lui le chef… on s'est tranquillement habitué à ma présence et à mes commentaires de petite peste. Oh; Raul et Dutch pourraient me faire du mal, ils pourraient me tuer s’ils en avaient envie, mais franchement? C’était pour eux de prendre le risque que le prochain Chaperon Rouge grandisse et ne veuille pas signer le livre, qu’elle fuie et que Raul ne puisse jamais accomplir sa destinée. Ne suis-je donc pas le chouchou idéal des Sentinelles? Le petit chaperon rouge à protéger, un producteur d’onguent pour les blessés au combat (si on peut appeler mon crachat de bave ainsi), la prunelle du groupe tout entier, quand bien même j’appelle leur chef mon Loulou et son bras-droit, Dutch, est mon petit Kraken d’amour (quand il n'est pas Tentacle-Senpai). Faut dire que ce dernier, qui était là lors de ma signature du livre, a décidé de m’adopter comme son apprenti fauteur de troubles quand il a vu le brio de mon coming-out. Faut pas chercher, malgré nos différences, on s’entend plutôt bien ((est-ce que je vous ai dit que j’avais aucun instinct de survie?)).
Ma raison pour les rejoindre, les Sentinelles? Juste de pourrir la vie de leur chef, franchement. De lui donner envie de briser sa destinée pour mettre fin à la mienne ((on l’a dit que l’instinct de survie c’était pas ma force?)). De le faire disjoncter, paranoïer, se battre contre lui-même. Parce que ma destinée ne sera jamais de vaincre le Grand Méchant Loup de moi-même… Alors autant s’amuser en attendant.
Et sur le côté. Comme petit boulot, je fais pâtissier parce qu’au fond, ça a toujours été que mon seul rêve, mon seul espoir fragile pour un futur que je n’aurais jamais dû avoir. Bon c'est un peu chiant parce que comme pâtissier faut se lever à pas d’heure (encore, ça va, je dors pas beaucoup), et quand je marche dans les ruelles sombres, je finis toujours par me faire enlever par les lucioles ((rendu là c’est un rite de passage)). Heureusement, on ne m’y traite pas… trop… mal. Enfin je veux dire, jusqu’ici j’ai survécu, c’est beaucoup plus que peuvent n’en dire la plupart des personnes qui passent par leurs locaux. Je ne me fais pas d’idées, par contre, je sais spécifiquement qu’on me garde pour faire chier Raul… et j’accepte le rôle qui m’incombe avec plaisir. Ça, et pour me prendre un peu de jus, hein, les Lucioles aussi ont des bobos à panser, je suppose.
Et c'est sûr ça que l’histoire s’arrête. Faut dire que ça fait qu’un an que j’ai signé le livre, et un peu moins de temps que j’ai rejoins les Sentinelles.
Cudlil (Cudlittle) Heyyy! Me revoilà avec un deuxième compte, j'espère que vous l'aimerez même si c'est une petite peste!
personnage : Le petit chaperon rouge
âge : 19 ans
genre : Trans Masc [Il/Lui]
orientation : Bisexuel
origine : Français
métier : Pâtissier
particularité : Furry
- Fontaine de Jouvence:
- Comme indiqué, et comme symbolique reliée à l’eau de la fontaine, ce sont les fluides corporels de Sorel qui ont une quelconque potence magique. Comme il est lui-même constitué de ces dit fluides, il vieillit lentement, surtout depuis ses dix-huit ans, symbole de la « jeunesse » du Chaperon rouge dans le conte. À noter toutefois que ses fluides ont une utilisation très faible et limitée, ce qui fait qu’il n’est ni réellement immortel, ni en train de vieillir à l’envers, juste, il gardera sa baby face pendant plus d’années que raisonnable.
Si, oui, tous les fluides de son corps possèdent cette capacité (Entre les larmes et la bave, le sang et le mucus), ce sont, comme dans toutes les bonnes histoires Disney, ses larmes qui ont le meilleur pouvoir régénérateur. Peut-être est-ce parce que c'est une eau plus pure, peut-être qu’elle est le signe de son innocence, en tout cas c’est la simple vérité.
En gros, ce que ça fait pour lui? Il ne tombe pas malade (pratique durant la saison des rhumes), il vieillit très lentement, et toute plaies et / ou ecchymose disparait bien vite, le ramenant à un stade de vie antérieure où il n’était pas blessé. Par contre ça veut malheureusement dire pour lui qu’il lui est impossible d’avoir des piercings ou des tatouages, comme ça implique de créer des trous dans son corps. Pas de bol!
Et ce que ça veut dire pour les autres? Un petit coup de larmes / bave / sang et hop, vos bobos disparaitront. Mais comprenez; ce n’est pas un pouvoir de guérison mais bien un pouvoir de régénération, ce qui veut dire que plus une maladie ou une blessure est vieille, plus il faudra en contrepartie de larmes / bave/ sang pour vous guérir, et comme son pouvoir n'est vraiment pas si puissant que ça, à moins que vous veniez tout juste de vous blesser, vous pouvez faire une croix sur une quelconque guérison instantanée.
Il y a deux manières de guérir avec ses fluides; soit en les ingérant ou en les posant directement sur une blessure par exemple. Poser directement sur la blessure la guérira plus rapidement, mais l’ingérer permettra toutefois de régénérer des blessures un peu plus vieilles. (bon par contre pas sûr que vous vouliez ingérer ses fluides de toute manière…) Évidemment les problèmes que l’on va rencontrer ce faisant sont doubles, à savoir la quantité nécessaire (disons qu’il ne peut pas les produire à l’infini), et aussi le fait que ça le prive de ses propres fluides. Voyez-le comme si c’était des morceaux de tarte, s’il vous en offre un morceau pour vous régénérer, et bien, cela ralentira ses propres capacités de soin ou de ralentissement du vieillissement.
Pour mettre des chiffres plus clairs, disons qu’il n’a jamais été capable de régénérer une blessure qui date de plus d’une heure ou deux, et plus la surface à guérir est large, plus il faut la soigner vite. Si vous vous faites chop chop un bras, faudra se faire régénérer dans la minute suivante (aled) sinon il risque de ne pas revenir en entier. Oups! Également, la surutilisation de son pouvoir lui occasionnera les mêmes problèmes physiques qu’une anémie et qu’une déshydratation avancée. Il est possible de « collecter » ses fluides pour plus tard, mais il est très couteux et compliqué par exemple de conserver du sang, et des fluides comme des larmes ou de la sueur auront de toute manière tendance à s’évaporer naturellement. À noter que la quantité à collecter pour pouvoir l’utiliser est non-négligeable.
Sorel, c’est l’instinct de survie dans le négatif.
C’est pas juste de croire au bien dans tout un chacun, c’est de l’y voir qu’il y soit ou pas. Il est celui qui ne se rend pas compte de la portée de ses idioties parce qu’il n’a pas la morale dans le caniveau. C’est la personne qui s’assoit sur les genoux de tonton même à 19 ans parce qu’il ne voit pas qu’on pourrait lui porter certains attentions… C’est aussi celui qu’on aime chercher à corrompre sans jamais trop savoir si vous avez réussi ou s’il fait semblant (il fait bien semblant) pour rire.
Non; il ne fait pas semblant, il fait très bien semblant. Sorel ce sont les mensonges blancs qui ne font pas mal, ce sont les larmes de crocrodile, aussi, à tout moment de la journée juste pour qu’on lui foute la paix ou qu’on lui donne un peu d’attention, selon. C’est plus facile de passer pour une boule de sensibilité intenable que de faire face à la colère des gens. Jouer la victime – oui, lui qui est né pour être la victime idéale, il sait comment tourner ça à son avantage. Comment jouer l’innocence sans s’avoir qu’il l’est plus qu’il ne se l’admets. C’est celui qui ne voit certainement pas la cruauté de la compagnie qu’il garde.
Sorel ne connait du mal que son côté immuable – que la douleur physique, mais de celles dont on parle ouvertement. Sorel c’est l’humour pour apaiser les mœurs et l’humour pour survivre à la journée dans un monde trop sombre quand on un a une personnalité trop solaire. Sorel c’est les comportements encore enfantins, les amours toxiques qu’on glorifie parce qu’on ne connait pas mieux que la soupe abjecte qu’on voit à la télé. Un genre de mix entre « je peux le changer » et « l’amour c'est pour les gens beaux ».
Sorel c’est la mignonnerie presque agaçante, et la connaissance de cause. C’est déranger le statu quo parce qu’on est homme, mais à sa façon, parce qu’il a un corps et qu’il est beau et, s’il est beau, pourquoi le changer, au fond? Et si c'est pour ne pas le changer, alors pourquoi ne pas s’habiller avec des vêtements qui lui font se sentir joli? Sorel c’est s’en foutre de l’opinion des autres parce que leur poids est un bagage trop lourd à porter, mais c’est aussi un besoin de connexion sans trop toujours savoir comme s’y prendre.
Sorel – c’est Sorel, quoi. Soit vous l’aimez, soit vous l'aimez pas. Mais surtout – surtout, ne restez pas indifférents.
L'Ordre de la Trame du Destin : Le groupe auquel il aurait été destiné, parce que même les petites pestes comme Sorel croient au destin. Le destin est une sorte de finalité presque réconfortante pour lui, aussi il comprend tout à fait la position de ceux qui ont rejoins ce groupe. Certes, ils ne sont pas proactifs pour récupérer les évadés, mais franchement? À chacun sa vie. Et Sorel, petit fataliste, croit dur comme fer que la destinée rattrapera les évadés un jour ou l’autre, qu’importe s’ils ne signent pas le livre ou qu’ils travaillent activement contre les ficelles tirées par les frères Grimm.
Les Errants du Destin Incertain : Douter est propre à l’humain, en vrai, et Sorel peut comprendre, même si en tant que Sentinelle il ne peut pas vraiment dire ce genre de chose à voix haute. Lui, pourtant, n’a jamais douté de son destin, ni de sa mort à un tendre âge, alors l’idée qu’on peut douter de la trame qui nous relis tous à nos histoire, ça a jamais été une option pour lui. Alors ouais, pour lui, les errants sont un peu comme des bêtes de foire un peu comiques!
Alliance des Récits Évadés : Il comprend mieux que quiconque que les destinées, même écrites dans la pierre, ont la possibilité de changer... Par contre, il croit dur comme fer que le changer, ce n'est pas aux individus de les faire, mais plutôt aux personnes en charge, au Livre lui-même. Mais faut dire que sa destinée à lui est en train de tourner pour bien meilleure que celle de ses Parents, alors il est très, très biaisé sur la chose.
A-t'iel signé le livre ? Oui!
Que pense-t'iel de la destinée, de sa destinée ? De base, il a vécut sa destinée comme une grosse victime, ce qui l'a poussé à adopter des comportements un peu extrêmes, voir dangereux, sous prétexte qu'il allait mourir jeune de toute manière. En signant le livre, il a vu des bouts de sa destinée et de comment elle allait différer des autres d'avant, et soudainement, il a décidé de la reprendre en main...
Quelle est sa relation avec le personnage qui l'a précédé ? Il se sent mal pour la destinée de son parent, qui est mort trop jeune, trop innocente. On croirait qu'il en aurait apprit quelque chose, mais non, absolument pas. De toute manière, la destinée frappe quand elle frappe, qu'importe vous pouvez essayer de l'ignorer.
histoire — Je n’ai jamais cru vivre jusqu’à mes dix-huit ans – et de ce fait, je n’ai jamais songé à la possibilité de ne pas signer le livre.
N’appeler le psychiatre tout de suite; ce n’est pas par manque d’égard pour la vie que je pensais ainsi, ni par incapacité de me projeter dans le futur. Seulement je n’ai jamais cru avoir un futur à imaginer. Dès lors que j’ai intégré Everwilde High, je connaissais ma destinée. Parce que mère-grand la connaissait aussi, et qu'elle a cru bon me préparer aux affres de ma vie. De mettre sur les épaules d’un enfant le poids d’une mort certaine, à un âge de jeunesse et d’innocence, dévoré pour avoir fait confiance à la mauvaise personne, pour avoir invité le loup dans la maisonnée. Je n’aurais pas cru me rendre à dix-huit ans parce que j’ai cru que le Grand Méchant Loup me dévorerait à mes douze ans, puis mes treize ans, puis mes quatorze ans, et ainsi de suite.
Mais Raul avait apparemment d'autres plans. Peut-être ne se sentait-il pas de me dévorer quand j’étais encore si petit; peut-être avait-il fait un point d’honneur de me voir signer le livre avant de m’avaler devant tous. En tout cas c’était de ça que mes cauchemars étaient faits, à Everwilde High. Heureusement pour moi les étés de vacances étaient longs comme pour personne – parce que le temps à Everwilde est un concept abstrait et que moi, avec mon pouvoir à la con, je vieillis très lentement. Je ne sais pas, au fond – je n’ai compté ni les jours ni les nuits. Tout ce que je savais c’était que les étés étaient faits pour jouer, pour oublier.
Et c'est come ça que malgré tout j’ai eu une enfance heureuse. Parce que Raul était à Everwilde durant l’été et moi, pas, et que ça me donnait un semblant de sentiment de sécurité.
Et puis à l’école, j'avais un autre fardeau à porter; celui de l’enfant moyen. De l’enfant qui a des notes correctes, qui s’intéresse correctement au matériel de classe, qui ne s’attire pas trop d’ennuis, mais n'est pas parfait non plus. J’étais, en tout point et pour tous, oubliable au pire, agréable au mieux. Et ce n’était un fardeau que parce que le Grand Méchant Loup, lui, avait été nommé Préfet. Que son passage avait laissé une marque indélébile dans les anales d’Everwilde High, et que moi, je ne serai jamais qu’un chaperon rouge comme les autres, destiné à être avalé par lui comme une fleur qu’on arrache pour la poser dans une vase et faire jolie avant qu’elle ne fane. Il me mangera et puis ce sera tout – il pourra vivre sa vie librement sans plus aucune contrainte, en maître de sa destinée, lui devenu le chef des Sentinelles du Conte Inéluctable.
Alors à quatorze ans, déterminé à me démarquer d’une manière ou d’une autre, j’ai fait des changements… qui m’ont plus tôt fait petite peste en heure de colle que préfet, certes, mais au moins ça me donnait l’impression d’être quelqu’un. Parce que si j’allais vivre avec la constante certitude que demain je pouvais me faire manger, alors j’allais vivre ma vie comme si c’était mon dernier jour à vivre. À poser toutes les questions que je n’osais poser, à utiliser le langage que je veux, à faire fit de certaines conventions sociales. À faire s’hérisser le poil de ma mère sur son bras (mais elle, elle ne connaitra de tragédie dans sa vie que la mort de sa mère et de son enfant, alors de quoi se plaint-elle?), à m’habiller pour me trouver joli et aussi à manger tout ce que je veux. C’est pas grand-chose, mais voilà.
Puis à Everwilde High, certains cours sont franchement ennuyants, pour moi plus que pour d’autres. Tous les cours qui visent à développer vos pouvoirs… ils sont un peu inutiles quand vous avez un pouvoir qui n'est pas franchement utilisé par activation. Il fait juste… être là. Mais c’est cool, j’ai fini par apprendre à pleurer sur commande! Pratique pour produire des larmes, mais aussi pour se sortir d’un pétrin. Parce que je suis mignon, parce que je suis petit, parce que je transpire l’innocence et que ça, ça paie. Bon, c’est dommage que les larmes de crocrodiles ne soient pas aussi efficaces que les larmes véritables, mais franchement, retenez-vous de le dire aux Lucioles, j’ai pas envie qu’ils me fassent de mal.
Le seul qui y a droit, après tout, c’est Raul. Parce que c'est notre destinée.
Tiens- je me demande quand j’ai commencé à penser que nos destinées nous liais. Qu’elle faisait de lui quelqu’un de spécial, d’important… aussi inatteignable fut-il. Quand est-ce que je me suis mis à l’appeler « mon Loulou » dans ma tête gangrénée d’adolescent, parce que ça faisait moins mal de penser à lui avec moins de respect que pour mes chaussettes? Et quand- diable, quand est-ce que je me suis mis à l’appeler ainsi à voix haute? N’ais-je donc aucun instinct de survie? Lisez mon histoire, vous saurez que non, je n’en ai point. À cela près, on peut dire que je suis comme tous les autres Chaperon Rouge. J’aimerais vous dire que la ressemblance s’arrête là…
Mais comme je suis passion : boulangerie et petits pains de beurre, pour l’originalité, on repassera, hein.
Et puis vinrent mes dix-huit ans. Un moment que je n’aurais pas cru voir arriver. La majorité. L’alcool, le permis de conduire (over my dead body), les taxes. Être un adulte et être soudainement catapulté dans un monde qui n’aurait jamais dû être vôtre. Il faisait quoi, Raul, là? Il chômait? Pourtant c’est le chef des Sentinelles, il a signé le livre, il a promis de ne jamais dévier de sa destinée. Mais peut-être qu’en signant le livre il a vu des choses qui lui disaient d’attendre, que je me suis dit- sans jamais m’attendre à ce que ça m’arrive, à moi. Sans jamais croire que le livre pourrait me parler et me donner une destinée différente. Parce que pendant toujours les petits chaperons rouges sont mortes dans leur plus tendre jeunesse, dévorées par un loup qui a profité de leur gentillesse et de leur innocence. Mais le jour où j’ai signé le livre en a été un haut en émotions pour tout le monde.
Déjà, parce que Raul était là. Il était venu pour s’assurer que je signerais bien, comme une assurance qu’il me dévorerait ici et là, devant tout le monde s’il le fallait, si je venais à faillir à mon destin. Ou, ne tout cas, c’était ce que je pensais. Ce n’était pas comme s’il m’avait porté un quelconque intérêt avant, après tout ((n’a-t-il pas l’air plus grand, en vrai?)). Pour mes dix-huit ans, je m’étais promis une chose : que je serais moi-même. Que j’accepterais ma différence et mon individualité. Mais cette différence n’impliquait pas que je ne signe pas le livre – comme j’ai dit, ce n’a jamais été une option pour moi. Je suis la victime facile; celui qui périra qu’il signe ou non, alors pourquoi se donner du mal? Mais j’allais en tout cas signer comme étant moi-même. C’était déjà ça.
Je signe mon nom – jolie fioriture sur le S de Sorel, une belle ligne sur le R de rousseau, et dès qu’on voit ce que j’ai fait, on panique un peu. On panique parce que je n’ai pas signé mon nom ((enfin, si, j’y ai bien signé mon nom, mais ça personne ne le savait, comme personne ne savait que j’étais un homme trans. Oups)), qu’on pense que je me rebelle – mais moi j’échappe la grosse plume et l’encrier qu’on m’a offert pour apposer mon nom à ma page dans le livre parce que je suis pris des visions sur la destiné qui accompagne parfois certaines signatures. J’y ai vu des choses – ma grand-mère et puis Raul, aussi, le ventre plein comme dans toutes les réécritures du conte, à cela près… que l’histoire, que mon histoire ne se finira pas là. Parce qu’un nouveau joueur entre en jeu ((que j’aimerais savoir qui il est!)), celui qu’on nommera un jour Le Chasseur, qui ouvrira bien grand le ventre de Raul pour en faire sortir ma mère grande et puis moi-même ((un secret que j’emporterai dans ma tombe. Jamais je ne lui dirai, à mon Loulou, parce que je veux que la mort lui vienne par surprise, au contraire de la mienne qui m’a suivie toute ma vie)).
Quand je reviens à moi, la panique avait commencé à se dissiper – parce que les visions n’étaient bonnes que pour ceux qui signent le livre et que le livre, en toute bonne conscience, avait su, et l’avait acceptée, ma signature, alors le reste… balek. Et moi, dans tout ça, j’ai dû glisser un cher C’est il / lui siouplait ((et un grand rire derrière qui ne s’arrête pas, que je découvrirai plus tard être celui de Dutch)), et franchement, pour vous éviter les commentaires désagréables des transphobes ou de ceux qui doutent, de dire mais le grand livre de la destinée a dit que je suis Sorel, ça cloue quand même le bec de pas mal de gens.
Aussitôt l’école finie, je me suis rendu au Q.G. des Sentinelles pour leur « proposer » ma candidature. C’est pas trop comme ça que ça se fait généralement, je crois… et puis on doutait un peu de ce que je pouvais offrir, franchement. Mais semblerait que Raul préférait me garder proche ((la première fois que je me suis senti vu par mon Loulou, ça a fait battre mon cœur un peu, j’ai honte)), et comme c’est lui le chef… on s'est tranquillement habitué à ma présence et à mes commentaires de petite peste. Oh; Raul et Dutch pourraient me faire du mal, ils pourraient me tuer s’ils en avaient envie, mais franchement? C’était pour eux de prendre le risque que le prochain Chaperon Rouge grandisse et ne veuille pas signer le livre, qu’elle fuie et que Raul ne puisse jamais accomplir sa destinée. Ne suis-je donc pas le chouchou idéal des Sentinelles? Le petit chaperon rouge à protéger, un producteur d’onguent pour les blessés au combat (si on peut appeler mon crachat de bave ainsi), la prunelle du groupe tout entier, quand bien même j’appelle leur chef mon Loulou et son bras-droit, Dutch, est mon petit Kraken d’amour (quand il n'est pas Tentacle-Senpai). Faut dire que ce dernier, qui était là lors de ma signature du livre, a décidé de m’adopter comme son apprenti fauteur de troubles quand il a vu le brio de mon coming-out. Faut pas chercher, malgré nos différences, on s’entend plutôt bien ((est-ce que je vous ai dit que j’avais aucun instinct de survie?)).
Ma raison pour les rejoindre, les Sentinelles? Juste de pourrir la vie de leur chef, franchement. De lui donner envie de briser sa destinée pour mettre fin à la mienne ((on l’a dit que l’instinct de survie c’était pas ma force?)). De le faire disjoncter, paranoïer, se battre contre lui-même. Parce que ma destinée ne sera jamais de vaincre le Grand Méchant Loup de moi-même… Alors autant s’amuser en attendant.
Et sur le côté. Comme petit boulot, je fais pâtissier parce qu’au fond, ça a toujours été que mon seul rêve, mon seul espoir fragile pour un futur que je n’aurais jamais dû avoir. Bon c'est un peu chiant parce que comme pâtissier faut se lever à pas d’heure (encore, ça va, je dors pas beaucoup), et quand je marche dans les ruelles sombres, je finis toujours par me faire enlever par les lucioles ((rendu là c’est un rite de passage)). Heureusement, on ne m’y traite pas… trop… mal. Enfin je veux dire, jusqu’ici j’ai survécu, c’est beaucoup plus que peuvent n’en dire la plupart des personnes qui passent par leurs locaux. Je ne me fais pas d’idées, par contre, je sais spécifiquement qu’on me garde pour faire chier Raul… et j’accepte le rôle qui m’incombe avec plaisir. Ça, et pour me prendre un peu de jus, hein, les Lucioles aussi ont des bobos à panser, je suppose.
Et c'est sûr ça que l’histoire s’arrête. Faut dire que ça fait qu’un an que j’ai signé le livre, et un peu moins de temps que j’ai rejoins les Sentinelles.
Naissance en France, en 2004.
Rejoins Everwilde High à 11 ans. Apprend qu'il est le petit Chaperon Rouge de sa Mère-Grand.
Deviens une petite peste vers 14 ans.
Signe le livre à 18 ans dans un tonnerre de dramatisme et de chaos, parce qu’il fait son coming out trans en même temps.
Rejoins les Sentinelles aussitôt.
Devient pâtissier dans une petite boutique du quartier du bien
Passe par chez les Lucioles quelques fois comme otage
À suivre…
Rejoins Everwilde High à 11 ans. Apprend qu'il est le petit Chaperon Rouge de sa Mère-Grand.
Deviens une petite peste vers 14 ans.
Signe le livre à 18 ans dans un tonnerre de dramatisme et de chaos, parce qu’il fait son coming out trans en même temps.
Rejoins les Sentinelles aussitôt.
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# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 13:36
MON LOVEEEEE
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# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 15:08
Le voilàààà !
Je trouve très intéressant cette façon qu'a Sorel de retourner son statut de victime pour en faire une force et manipuler les gens, il est terrible
Et sinon :
Je trouve très intéressant cette façon qu'a Sorel de retourner son statut de victime pour en faire une force et manipuler les gens, il est terrible
Et sinon :
Aubain doit absolument voir çaNON VRAIMENT, IL A UN FURSONA, C’EST UN PETIT RENARD ROUX
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# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 15:12
Omg mais je l'aime tellement ??? Hâte de suivre ses aventures en tout cas
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# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 15:42
@Raul Lobo Voraz Daddy
@Aubain Malebranche AHAHHA OMG en fait j'hésitais entre Renard Roux, un Bambi et un Lapin etttt finalement son Fursona c'est un Jackalope mais tu me fais réaliser que je dois update la fiche XD merciet pardon c'est vrai que renard roux ça aurait été si bien tombé
@Alastair Arthurson Trop content qu'il te plaise
@Aubain Malebranche AHAHHA OMG en fait j'hésitais entre Renard Roux, un Bambi et un Lapin etttt finalement son Fursona c'est un Jackalope mais tu me fais réaliser que je dois update la fiche XD merci
@Alastair Arthurson Trop content qu'il te plaise
# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 19:12
IL EST FOU JPP
Je pensais Svane chaotique mais on a clairement trouvé pire !
Je trouve le développement de son identité de genre (vu qu'on la voit peu ainsi) et son CO amenés de manière très chouette !
Pinocchio restera bien loin de lui en tout cas, il aurait peur que son côté retord le contamine :')
Je pensais Svane chaotique mais on a clairement trouvé pire !
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# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersDim 22 Oct - 22:16
@Innocenzo Galardi non mais ATTEND need le lien où ils étaient peut-être potes avant les 14 ans de Sorel parce que c'était un ange avant cette période JPP et ils ont presque le même âge, en vrai comme Sorel est en octobre ils étaient peut-être dans la même année?
Je sais pas s'il est plus chaotique que Svane en vrai, il reste super doux, on verra comment ça se présente inRP!
Et oui je trouvais ça cool de genre? Faire un personnage qui ne pourra jamais avoir de chirurgie (à cause de son pouvoir de regénération genre?) alors qui y va full in : fuck les stéréotypes de genre anyway (lords know I need the same energy XD)
Je sais pas s'il est plus chaotique que Svane en vrai, il reste super doux, on verra comment ça se présente inRP!
Et oui je trouvais ça cool de genre? Faire un personnage qui ne pourra jamais avoir de chirurgie (à cause de son pouvoir de regénération genre?) alors qui y va full in : fuck les stéréotypes de genre anyway (lords know I need the same energy XD)
# Re: Sorel Rousseau - And he ran off the path into the woods looking for flowersVen 27 Oct - 20:15
il est trop silly, je l'adore ok j'adore son lien avec raul un peu tordu, un peu..... légitime en fait (j'avoue raul t'as pas faim ou quoi) j'ai trop aimé lire la fiche, les facts sont trop réel IL EST VALIDE
merci big up et tout le tralala de nous faire un perso sans "passing" physique véritable, parce que MERCI et ptdrr le big flex quand même le livre affirme que tu es qui tu es ? i love it et surtout i love him so much .... gros besoin de le voir en jeu avec le louloup histoire de voir leur vibe directement jouée
allez je ne m'étends pas je cours te mettre ta couleur !! amuse toi bien avec cette peste comme tu dis (et moi je le trouve plutôt mims) mais ce n'est que moi les ennemis de raul sont mes amis
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SOREL.... je crois que j'ai un crush non parce que vraiment il faut qu'on parle de cette sentinelle ou je vais exploseril est trop silly, je l'adore ok j'adore son lien avec raul un peu tordu, un peu..... légitime en fait (j'avoue raul t'as pas faim ou quoi) j'ai trop aimé lire la fiche, les facts sont trop réel IL EST VALIDE
merci big up et tout le tralala de nous faire un perso sans "passing" physique véritable, parce que MERCI et ptdrr le big flex quand même le livre affirme que tu es qui tu es ? i love it et surtout i love him so much .... gros besoin de le voir en jeu avec le louloup histoire de voir leur vibe directement jouée
allez je ne m'étends pas je cours te mettre ta couleur !! amuse toi bien avec cette peste comme tu dis (et moi je le trouve plutôt mims) mais ce n'est que moi les ennemis de raul sont mes amis
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